Il fut un temps où les bons vieux films X avaient un scénario et nous laissaient jouir du formidable talent d’acteur des hardeurs, voire de quelques effets de mise en scène.
C’était beau, c’était créatif, et puis on avait droit à des parodies de films existants en prime. Blanche Fesse et les sept mains, 20 000 vieux sous mémère…une poésie qui s’est hélas perdue.
Oui, parce qu’aujourd’hui, le cinéma X « à scénario » est en voie de disparition, et une part importante de la production actuelle a laissé place au gonzo. Le style n’est pas bien compliqué à définir (et les budgets de production sont considérablement réduits) : en clair, exit les dialogues, on présente rapidement la / le / les intéressés (parfois pas), et c’est parti pour 20 à 60 minutes de performance sans artifice.
Le terme est apparu aux Etats-Unis, en référence au journalisme Gonzo (« dans le feu de l’action ») défini par Hunter S. Thompson, le journaliste interprété dans Las Vegas Parano par Johnny Depp. Ce journalisme consistait (dans les grandes lignes) à s’attarder presque exclusivement sur le contexte d’un évènement (la foule, le lieu, les soirées) et pas sur l’évènement en lui-même.
Et oui Madame, on est bien loin de ce genre de réplique : http://youtu.be/6fbUWY2DUvA
Non mais où va le monde….