Mais d’où vient le Kir ?

Mais d’où vient le Kir ?

Dernièrement, j’ai commandé un Kir dans un bistrot Parisien, et j’ai eu pour réponse du serveur : « mûre ou cassis ? ». Coup de boule. Pas cette question, pas à moi. On ne plaisante pas avec le Kir.

Autant, je ne suis pas un fervent défenseur du ban bourguignon. Autant, je trouve regrettable que peu de personnes dans l’Hexagone connaissent la ville natale du Kir : Dijon.

Le Kir doit même son nom à un ancien maire de la ville, le Chanoine Kir, Félix de son prénom. Fort d’une vie palpitante, que tu peux découvrir plus en détails ici, le « député en soutane » inventa un beau jour une boisson qui allait bientôt faire le tour du monde (et des bancs de l’assemblée).

Il mélangea ainsi à l’Aligoté de Bourgogne, réputé pour être acide, de la crème de cassis, une spécialité Dijonnaise : le dosage officiel pour la boisson est de 1/3 de crème de cassis pour 2/3 d’Aligoté, mais le Chanoine Kir allait jusqu’à 50-50, histoire d’être bien certain que toute acidité soit éradiquée.

Depuis, les ventes de crème de cassis et d’Aligoté se portent à merveille, la boisson est connue à l’internationale, et de nombreuses variantes ont vu le jour, dont le Kir Royal avec du champagne, et le communard (mon préféré), avec du vin rouge.

Dommage en revanche que la ville de Dijon ne communique pas davantage sur les origines de cette boisson : dans le genre filon marketing / storytelling, je trouve que le Kir est une mine d’or..

Prends soin de toi,
LCS

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