Comme tout enfant des années 80-90, tu as été bercéavec Jurassic Park, les dinosaures miniatures et autres fiches techniques sur les stégosaures et leurs amis brachiosaures.
Les sauriens géants sont depuis la fin du XIXème siècle largement ancrés dans l’imaginaire collectif, mais pourtant, les apparences qu’on leur prête ne sont que supposition. Pourquoi ? Eh bien les seules choses dont nous sommes certains, ce sont leurs squelettes. Des squelettes qui permettent de se donner une idée générale de leurs morphologies, mais qui ne permettent pas de connaître la présence de parties graisseuses, la taille de certains organes, la texture et la couleur de la peau, etc. Par exemple, il n’est pas exclu que le vélociraptor, représenté comme un gros lézard bipède, soit en réalité plus proche de la poule géante (et recouvert de plumes).
Partant de ce constat, un paléontologue du nom de C.M Kosemen s’est prêté à un exercice en réalisant des versions alternatives de dinosaures que nous connaissons pourtant bien :
– avec la quantité de viande quotidienne du Tyrannosaure, il passait certainement plus de temps à dormir qu’à gambader comme un foufou dans la forêt.
– le plésiosaure aurait très bien pu adopter un camouflage le rendant invisible dans les fonds marins :
Mais il s’est prêté à un autre exercice : il a imaginé que l’on retrouve des ossements de vache, de babouin ou de chat dans des millions d’années, sans que l’espèce ne soit connue, en leur appliquant le même traitement qu’aux dinosaures :
– la vache ressemble alors davantage à une antilope :
– un babouin devient une créature complètement flippante :
– un chat prend alors une allure étonnante :
Des questions auxquelles nous n’aurons probablement jamais la réponse exacte, mais qu’il reste bon de se poser.
Prend soin de toi,
LCS
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