Fluctuat Nec Mergitur, c’est pas de la littérature

Ainsi chantait l’ami Brassens. Au lendemain des attentats, l’expression latine n’a jamais résonné aussi fort…

Il faut dire que la traduction est évocatrice :

« Il est battu par les flots, mais ne coule pas »

Cette devise, devenue officiellement celle de Paris en 1853, était utilisée depuis l’Antiquité, afin de symboliser la puissance des commerçants fluviaux.

Pourtant, on peut également y voir le symbole d’un Paris qui ne se laisse pas faire par les envahisseurs, et ce depuis des siècles : les Vikings par exemple, qui ont essayé à maintes reprises au cours du 9e siècle de prendre la ville, sans succès.

Les Parisiens, malgré une cité brulée et les sièges incessants de redoutables guerriers (on parle quand même des Vikings), résistèrent : par la ruse, par la détermination, et parce que, disons le, il ne faut pas les faire chier.

Ce qui est encore le cas aujourd’hui, en témoigne cette renaissance de la devise Parisienne. Évidemment, il est facile de résister et de prêcher la bonne parole derrière un écran d’ordinateur (beaucoup prêchent la mauvaise) ou de s’improviser « Jean Moulin de la caféine », mais qu’importe.

Toi qui lis, qui aimes te cultiver, te poser des questions et regarder autre chose que ton nombril, toi qui aimes aller boire des bières en terrasse, toi qui aimes t’envoyer en l’air, qui aimes les belles femmes et les beaux hommes, toi qui aimes la vie, qui aimes rire, toi qui aimes l’art, la musique, le cinéma, toi qui aimes rire au 48e degré, toi qui aimes avoir une âme d’enfant et troquer l’espace d’un instant le sérieux d’un travail de bureau contre chat-bite, ne change rien, surtout.

Continue d’aimer.

FLUCTUAT_NEC_MERGITUR_Paris

Des bisous,
LCS 


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *