Aujourd’hui, je repasse au dessus du niveau de la ceinture mais je ne ferai pas pour autant preuve de tendresse. C’est parti pour les Chroniques Ta Mère.
Je dédierai le premier à un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Vu que la chronique n’est pas consacrée aux joies de la vie, inutile de garder le meilleur pour la fin.
Aujourd’hui, je t’emmène donc au pays fantastique des gens qui mangent la bouche ouverte. Tu sais, ceux et celles que tu n’arrives pas à regarder en face pendant un repas parce qu’ils n’ont pas la délicatesse de fermer leur bec pendant qu’ils mâchent.
Je me suis toujours posé la question, sans jamais trouver la réponse, donc je vais demander directement aux auteurs de ce trouble-repas : à quel moment l’idée qu’on puisse trouver intéressant de voir ce qui se passe à l’intérieur de ta bouche vous a-t-elle traversé l’esprit ? Je ne sais pas, vous avez peut-être fait un brainstorming un jour, en vous disant que ce serait cool de ne pas faire comme tout le monde ? Ou qu’on moins, on serait au courant que vous êtes en train d’apprécier votre repas ?
Oui, parce que l’autre inconvénient, c’est que de mastiquer la gueule ouverte, ça fait du bruit généralement. Tu as donc beau détourner le regard, difficile de se boucher les oreilles, pour le coup ce serait encore moins poli.
Face à ce constat, il y a plusieurs possibilités :
– soit tu n’as effectivement aucun savoir-vivre et c’est grave
– soit je suis une sorte de néo-facho qui ne supporte rien ni personne et c’est également flippant
– soit je suis atteint de misophonie, un soit disant « trouble » (selon tonton wiki) dont souffriraient ceux qui ont des envies de fusil à pompe au contact de bruits dits « normaux ».
Mais je maintiens que tu n’as quand même aucun savoir-vivre. Bouyah.
La prochaine fois, on parlera (au choix) de :
La voix de bruit de fond
Rester au milieu du trottoir
Pousser vers la sortie du métro / bus alors que je descends aussi
Des bisous (la bouche fermée) ,
Alfred
Laisser un commentaire