Tu as forcément déjà pris de l’ibuprofène, ne serait-ce que pour calmer n’importe quelle douleur. Revenons sur son invention.
Tout commence dans les années 50, à l’Université de Nottingham au Royaume-Uni lorsque Stewart Adams a pour mission de trouver un remède à la polyarthrite rhumatoïde dans le but d’éviter l’usage de stéroïdes. Pourquoi ? Parce que les stéroïdes comportent bon nombre d’effets secondaires. À l’époque, on utilisait pas mal l’aspirine en cas de douleurs mais on devait en prendre en grande quantité, ce qui provoquait des effets secondaires (réactions allergiques, saignements, indigestions, que du bonheur).
Pendant 10 ans, Adams et ses compères ont testé pas moins de 600 composants chimiques différents, mais rien n’aboutit.
Les recherches finissent pas aboutir au « médicament 2-(4-isobutylphenyl) ».
Adams a du le tester sur lui-même car une folle soirée de beuverie avait eu raison de lui. Il devait donner une conférence mais cette gueule de bois incessante le mettait au plus mal. Il prend une dose de 600mg de ce médicament et adieu le mal de tête !
C’est ainsi que l’ibuprofène a été prouvé comme étant un redoutable antidouleur en plus d’être non toxique, à l’inverse des stéroïdes. Il a ensuite été commercialisé par la société Boots jusqu’à en devenir son fer de lance.
Sache tout de même qu’il est préférable de prendre de petites doses d’ibuprofène pendant très peu de temps, sinon ça cause des nausées et des vomissements.
Lors de ta prochaine soirée alcoolisée, prend ce cachet et pense à Stewart Adams qui l’a découvert totalement par hasard.
Des bisous,
Tim
Laisser un commentaire