Marvin Gaye

6 trucs à savoir sur Marvin Gaye 

C’est presque devenu un gimmick : dès qu’une scène torride pointe le bout de ses tétons dans un film ou une pub, il y a des chances qu’elle soit accompagnée de Let’s Get it On. Mais Marvin, c’est bien plus que ça : on revient sur le bonhomme, sa vie et sur sa fin.

1/ Gaye n’est pas son nom de naissance. Son vrai nom, c’est Gay. Il a ajouté le « e » pour éviter les blagues, même si le sens de « gay » était moins répandu que de nos jours. Il s’agissait également d’un hommage à Sam Cooke, un grand chanteur de Soul, qu’il admirait.

2/ Bien qu’il soit connu en tant que chanteur et compositeur, il fut en premier lieu engagé à la Motown comme batteur. Il reprendra ponctuellement la batterie, notamment sur l’album Trouble Man, sur lequel il joue la plupart des instruments. Evidemment, il se débrouillait aussi très bien au piano.

3/ On sait que tout n’était pas rose à la Motown. Les musiciens, qui enchaînaient les sessions, n’avaient pas la moindre reconnaissance et n’étaient pas crédités. Pour son album What’s Going Onil se battra pour faire apparaître les noms des musiciens. Aujourd’hui, cela ne semble pas grand chose, mais pour l’époque, c’était un grand pas en avant. A partir de là, la Motown créditera tous ses musiciens.

4/ L’image sulfureuse a pris le dessus, mais Marvin Gaye était bel et bien un artiste engagé : sa fresque / pamphlet sur la guerre du Vietnam, parsemé de Flash-Backs, Drogues, PTSD et autres joyeusetés ont fait le succès et la force de l’album What’s Going On. Un côté engagé que l’on retrouve beaucoup moins par la suite, et c’est bien dommage. A l’origine, Let’s get it on était un morceau engagé. La légende veut que le titre ait pris une toute autre dimension lorsque qu’une jeune fille de 17 (qui deviendra sa maîtresse, à l’aise Blaise) fit irruption dans le studio d’enregistrement.

5/ Le succès entrainera rapidement drogue et dépression, et Marvin s’exilera quelques temps en Belgique, à Ostende, afin de se ressourcer. Un documentaire sera d’ailleurs tourné à cette époque. Fait amusant : le chanteur Arno, qui n’était encore qu’un illustre inconnu, était son cuisinier.

6/ De retour aux Etats-Unis, il enregistre son dernier album (qui contient Sexual Healing), peu de temps avant de se faire assassiner par son père, le 1er Avril 1984. Les circonstances ne sont pas claires, mais le tempérament violent du père et la cocaïnomanie du fils n’y sont visiblement pas étrangers.

Bonus Confiture : La famille de Marvin Gaye est actuellement en procès contre Robin Thicke pour plagiat avec son morceau Blurred Lines. La ressemblance avec Got to give it Up est en effet frappante.

Après avoir nié, il reportera ensuite la faute sur Pharrell Williams, car il aurait été trop défoncé pour écrire quoi que ce soit. Affaire à suivre.

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