La période d’été et les nombreux festivals n’en finissent pas de donner la fièvre à leurs visiteurs et de les faire danser durant des heures.
Pourtant, il y a plusieurs siècles, plus précisément au début du 16e siècle, la ville de Strasbourg fut frappée par un une épidémie peu commune : une épidémie de fièvre dansante.
En effet, plusieurs passants commencèrent à être pris de mouvements incontrôlés, donnant l’impression de danser en rythme. Au fil des semaines, les sujets furent de plus en plus nombreux et l’on décompta plus de 400 personnes « dansant » de manière frénétique.
Die Antwoord aux Solidays, jeunes années.
Les autorités, pensant qu’il s’agissait d’une maladie causée par un « sang trop chaud », firent en sorte de nourrir les danseurs en organisant un marché au grain, et de construire une scène afin qu’ils puissent danser jour et nuit sans interruption jusqu’à épuisement.
Ce qui fonctionna partiellement, car la plupart des sujets moururent : selon l’historien John Waller, un marathonien bien entraîné ne supporterait pas une telle intensité aussi longtemps.
En réalité, cela n’était pas du à un « sang trop chaud » ou à un ensorcellement : si l’hystérie collective n’est pas exclue, certaines théories penchent vers des hallucinations due à un champignon, mais il s’agirait plus probablement d’une maladie infectieuse (due à un staphylocoque) du nom de Chorée de Sydenham, également appelée « Danse de St Guy » (une maladie aujourd’hui assez rare).
Sur ce, je retourne à mes cours de salsa, c’est moins dangereux.
Prend soin de toi,
LCS
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