Le TER Paris-Dijon propose pas mal d’avantages. En plus de te faire découvrir les contrées les plus exotiques de L’Essonne et de la Bourgogne (big up Le Mée), le trajet dure près de 3 heures. Ce qui te permet d’aborder des sujets de conversation passionnants.
C’est ce que j’ai eu le bonheur de vivre dernièrement. Nous nous sommes donc retrouvés, avec l’inénarrable NXF et sa compagne Marika, à parler de prises Jack. Après avoir vu passer un type qui portait des airpods, nous nous sommes tous les trois fait la réflexion que ce truc donnait sacrément l’air crétin. Nous avons donc enchaîné sur les polémiques autour des nouvelles générations de téléphones, qui semblent abandonner progressivement la prise Jack, jugée désuète, au profit de technologies plus récentes.
Dans l’idée, nous pensions que la prise Jack datant du milieu du XXe siècle, ce qui nous semblait déjà un âge vénérable pour tant de bons et loyaux services.
Mais nous étions loin du compte : la technologie date de 1877. Elle a été développée non pas pour écouter de la musique, mais pour transmettre le son dans les réseaux téléphoniques. On parle ici du Jack de 6,35mm, communément appelé « gros jack ». Le format plus petit, que l’on connait, a été créé dans les années 60, et son usage a explosé avec la sortie du Walkman à la fin des années 70.
Je suis l’intestin grêle de Jack
Pour la petite (mais longue) histoire, le nom Jack a été associé durant des siècles à la technologies. On en retrouve les premières traces dans les années 1400, où l’on appelait Jack O’ Clock le petit bonhomme qui frappait sur les cloches des horloges. Jack étant, en langue Anglaise, l’un des noms les plus courants, et que l’on va donc coller à tout inconnu (cf. le Jack de Fight Club, la chanson Hit The Road Jack, etc.). Devenant donc un nom générique.
Un peu comme si, en France, on avait appelé Jean-Michel toutes sortes de technologies. On aurait donc râlé face à la disparition du Jean-Michel sur les dernières générations de téléphones. Du coup je pense qu’on tenait vraiment quelque chose avec cette histoire de Jean-Michel.
Tu y penseras la prochaine fois que ton train s’arrêtera à Saint-Florentin-Vergigny.
Des bisous,
LCS
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