Salut c’est Alfred. Tu en as marre des anecdotes inutiles de mes amis rédacteurs ? Eh bien tant mieux, parce que les miennes, en plus d’être inutiles, sont en dessous de la ceinture.
La fornication est probablement, avec l’état d’ébriété, l’acte qui comporte le plus d’expressions et analogies en tous genres. Loin de moi l’idée de te les lister et puis tu les connais déjà de toutes façons.
Aujourd’hui, je vais donc te parler plus spécifiquement du vagin, ce « sanctuaire des sanctuaires » selon Tarantino, dont le Littré nous offre une définition d’une rare poésie :
Canal qui conduit à la matrice
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Ce que le Littré nous indique également, c’est que vagin provient de vagina, qui signifiait gaine chez les ancêtres des Italiens.
On regarde du côté de gaine, donc.
Le synonyme de fourreau. Donc étymologiquement un vagin est donc un truc qu’on fourre. Car ouais, le premier sens que nous donne le littré est le suivant :
Étui de couteau ou d’un instrument tranchant ou aigu.
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On a aussi le sens chez les insectes :
Dans les insectes suceurs, le tube qui renferme l’appareil dont ces insectes se servent pour sucer.
Vagina a donc donné gaine, rengaine, dégaine, rengainer, etc., mais aussi vanille (transformations successives vagina en vanilla en Espagnol, en analogie avec la gousse de vanille).
Sur ce, on peut en tirer trois conclusions :
1/ Vu ce manque de poésie, on peut affirmer sans l’ombre d’un doute que le mot a été spécifié par les hommes (les femmes auraient choisi quelque chose de plus mignon)
2 / Etymologiquement, « se faire fourrer » n’est donc pas complètement vulgaire
3 / Les vagins ne sentent pas toujours la vanille.
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Des bisous,
Alfred.
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