Quand on avait juste droit à une orange pour Noël

J’ai toujours entendu mes aïeux me dire de ne pas trop faire le difficile, car de leur temps, ils n’avaient droit qu’à une orange pour Noël.

Mais alors, est ce que c’est une légende urbaine, un complot inventé par les seniors, jaloux de ne pas recevoir eux aussi une PS4 le matin de Noël  ? Serait-on face à un nouveau « complot des vieux » ?

Eh bien non, c’est vrai.

Alors bien-sûr, on n’offrait pas uniquement des oranges aux enfants, mais aussi des gâteaux et confiseries, voire des jouets pour les plus fortunés. L’agrume était toutefois vraiment un incontournable.

Car bien que le fruit fasse partie de notre quotidien, ce n’était pas le cas jusqu’au années 50. On parlait alors que vaguement de mondialisation, et les oranges ne traversaient pas mers et océans pour arriver sur les étals. Il s’agissait donc alors d’un produit de luxe,  principalement importé d’Espagne ou d’Italie. Les Français ont donc longtemps ignoré son existence, tout simplement. Il faut dire que le seul endroit où le fruit était cultivé en France n’était autre que les serres royales. L’aristocratie était donc la seule familière des oranges.

Pour les classes populaires, il fallait donc casser sa tirelire et acheter des oranges à l’unité (et à prix d’or) à des marchands ambulants.

Et pour la petite histoire, la coutume d’offrir des cadeaux aux enfants à Noël a été lancée par cette même bourgeoisie à la fin du XIXe siècle.

Avant, c’était la messe, une raclée et au lit (Civitas aime ce message).

Prend soin de toi,
LCS


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