Hemingway, l’apologie de la masculinité

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Hemingway, au-delà de tout ce qu’on sait de lui (écrivain, prix Nobel, Moleskine, aventurier, etc), était un putain de bonhomme.

Petite liste non exhaustive d’un mec avec une santé de merde qui a chopé les pires maux du monde ou presque. Et quelques faits marquants, parce qu’il avait des couilles plus grosses que toi (ou que les tiennes, on ne sait plus trop, ndlr).

1/ Ernest, c’était un chasseur. Un vrai. Il a fait des safaris en Afrique et ramené des lions entiers sans une égratignure. En 1935, il a attrapé un marlin considéré comme le plus gros marlin du monde jamais vu à cette époque. Tout ça grâce au Pilar, son sous-marin. Ouais, il avait un sous-marin.

2/ Ernest a été boxeur. Il a pratiqué ce noble art depuis tout petit et n’a pas hésité à foutre des raclées à des petits jeunes trop sûrs d’eux.

3/ Ernest était un écrivain de génie. Mais surtout un conteur de ouf. Le mec était un aventurier, un vrai, un barbu. Indiana Jones, c’est une tapette à côté. En plus de raconter tout ça dans ses bouquins, il épatait la galerie lors de soirées entre amis.

4/ Ernest a également été un chasseur de Nazis des fonds marins. Pendant un an au beau milieu de Seconde Guerre Mondiale, en connivence avec les États-Unis, il a lourdement armé son sous-marin (le Pilar, si t’as suivi) puis il est parti défoncer du bâteau Nazi. Des bollocks comme des pastèques, on te dit.

5/ Ernest a été héros de guerre. Pendant la Première Guerre Mondiale, il bossait pour la Croix Rouge en Italie. Il filait des clopes et du chocolat aux soldats. Puis il a été blessé. Et pendant la Seconde Guerre Mondiale, il a chassé des Nazis et était reporter de guerre.

6/ Ernest l’invincible. Il a survécu à tout un paquet de maladies potentiellement fatales. Pendant la Première Guerre Mondiale, il s’est arraché un morceau de jambes à cause de son propre tir de mortier. Badass et maladroit.
Après ça, il a survécu à l’anthrax, la malaria, la pneumonie, la dysenterie, le cancer de la peau, l’hépatite, l’anémie, le diabète, une hypertension artérielle et surtout, deux crashs d’avion.

7/ Ernest s’est suicidé en 1960. Il était devenu impuissant, le diabète le rendait aveugle, et il souffrait d’un trouble bipolaire depuis toujours. En 1991, quand son dossier médical est rendu accessible, on y découvre qu’il souffrait d’hémochromaose, une maladie génétique qui causes de très profonds troubles physiques et mentaux.

8/ Ernest, c’est une putain de légende. Même si la critique l’affuble de machisme excessif, ses personnages de fiction complexes, torturés ne sont qu’une part du reflet de sa personnalité.

La bise,
Tim

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